Créé en 1978, ce laboratoire répondait à l’origine aux besoins des professeurs, étudiants et chercheurs attachés au Département d’histoire en leur permettant de mener à bien leurs travaux d’analyse. La mise sur pied de l’école de fouilles en 1982 obligea le laboratoire à définir plus précisément son orientation. Désormais, la restauration y occupe une place de plus en plus importante. En 1988, le réaménagement du laboratoire dans les locaux plus spacieux du Petit Séminaire de Québec, dans le Vieux Québec, a permis l’ajout d’autres services et un élargissement de la gamme des interventions en restauration et en conservation pour les objets de petite et moyenne dimensions.
La restauration répond aux besoins de la recherche et à la mise en valeur des objets archéologiques et ethnologiques composés de matériaux inorganiques (céramique, verre, métal) ou de matériaux organiques secs ou humides (bois, cuir). Les travaux de conservation sont essentiellement de nature préventive, impliquant la mise en œuvre de procédures appropriées.
L’essentiel du travail de la chargée de restauration et de conservation porte sur le traitement des artéfacts découverts lors des fouilles réalisées par les archéologues du Département, et leurs étudiants stagiaires, sur des sites terrestres du Québec et d’ailleurs au Canada, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud. Elle fait aussi le traitement d’objets archéologiques provenant des collections de l’Université Laval et, selon les ententes, de la Ville de Québec et d’autres municipalités. Les principaux travaux consistent à traiter les artéfacts et objets soumis par les personnes autorisées, ainsi qu’à initier des étudiants aux connaissances et aux techniques de base en restauration et en conservation.
Le laboratoire se divise en quatre aires de travail équipées de tables et d’unités de rangement appropriées ainsi que de systèmes d'extraction, de hottes et d’armoires à solvants sécuritaires assurant une évacuation adéquate des poussières et des produits chimiques. Les spécimens reçus présentent une variété de matériaux, de formes et de dimensions : quincaillerie du Vieux Québec, lames en obsidienne d’Arménie, dame-jeanne de la Guyane française, etc.
La chargée de restauration et de conservation est aussi en mesure de faire la reconstitution, la reproduction et la photographie des artéfacts, d’objets archéologiques et ethnologiques.
En collaboration avec les professeurs du Département d'histoire, les chercheurs et les professionnels autorisés, ainsi que les professionnels en restauration et conservation du Centre de conservation du Québec (CCQ) et de Parcs Canada, d'une part, par son travail sur les collections, la responsable du laboratoire contribue à la publication et à la diffusion des résultats de recherche ou de documents pédagogiques et, d'autre part, participe à l'élaboration de protocoles, à la planification et à la réalisation d'activités de recherche ou de formation dans un champ spécialisé.
Liste des ententes :
- Entente de développement culturel entre le ministère de la Culture et des communications du Québec, la Ville de Québec et l’Université Laval – projet ad hoc : Conservation des Collections archéologiques du Palais de l’intendant;
- Entente de développement culturel entre le ministère de la Culture et des communications du Québec, la Ville de Québec et l’Université Laval –Conservation et restauration;
- Entente de développement culturel entre le ministère de la Culture et des communications du Québec, la Ville de Québec et l’Université Laval – projet ad hoc : Chantier-école en archéologie préhistorique;
- Association pour la protection du patrimoine archéologique et architectural de la Guyane (APPAAG) site du Moulin à vent, projet : étude du mobilier liée à la fouille du site du moulin à vent en Guyane Française.